L’une d’elles est le tabou de l’âge et une certaine idée de la modération. Le sport compétitif a gravé dans le marbre l’association directe entre sport et jeunesse et l’équation demeure. Les choses évoluent cependant dans le bon sens mais on milite d’entrée pour un sport très (trop) soft.
La volonté de mettre « les Français » au sport, commence, comme pour le reste, par leur parler comme à des enfants, voire à des demeurés. Comme si personne n’était à même de juger par lui-même, ou incapable de se faire conseiller par son médecin, ce qu’il peut faire ou non.
Dragan Gojkovitch est né en 1947.
C’est une star d’Instagram. Ses vidéos sont souvent vues plusieurs milliers de fois, il a 14 500 abonnés. Des scores très honnêtes vu le contenu et le contexte.
Si vous avez pensé : « C’est une exception, vous avez tort ». L’idée d’une très faible ambition n’est pas idéale.
- La perte de condition physique du bas du corps touche directement de nombreuses personnes de plus de 70 ans, en limitant petit à petit leur mobilité.
- Le manque de tonicité des muscles profonds amène d’autres désagréments.
- La perte d’une puissance minimum dans les bras, les handicape encore un peu plus.
Dragan illustre un contre-exemple qui fait du bien. Avec ses vidéos, il dit « c’est possible ».
Évidemment, l’idée n’est pas d’installer des barres de traction dans les EPHAD, mais de dire : « oui, c’est possible, vous pouvez sauf accident de la vie ou maladie, garder un corps le plus sain possible en conservant une activité physique. La perte de mobilité n’est pas une fatalité «