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Le Vendée Globe, passion française, au seuil de sa vocation planétaire.

Depuis quelques décades, les marins français s'inventent des défis et avec l'aide des ingénieurs et des chantiers, imaginent et construisent des bateaux pour les réaliser. Le Vendée Globe est le totem de cette course au large à la française dont les images rebondissent dans le monde entier. Nous nous étions interrogés sur le devenir de la classe Ultim, c'est sur l'avenir du Vendée Globe en tant qu'épreuve à vocation internationale qu'Alban James, auteur de cette analyse, nous invite aujourd'hui à réfléchir.

Alors que les arrivées s’enchaînent aux Sables d’Olonne, cette 9e édition du Vendée Globe fait déjà l’objet de tous les superlatifs. Jamais la course n’aura été aussi serrée, avec un peloton de tête naviguant pratiquement à vue après deux mois et demi de course et la composition du podium incertaine jusqu’à la dernière heure. Déroulant des scénarios météo statistiquement improbables, mère Nature a également émoussé les avantages techniques des foileurs de dernière génération, au bénéfice de plus petites écuries qui leur auront tenu la dragée haute jusqu’au bout. Le grand public et les médias ont enfin, plus que jamais, été au rendez-vous.

Déclenchée par la victoire de Tabarly sur la Transat anglaise en 1964, la fascination du public français pour la voile ne s’est depuis jamais démentie. Exception hexagonale si l’en est, ce n’est, à ce jour que chez nous que la course au large en solitaire, expression la plus extrême et la plus pure d’un sport partout ailleurs perçu comme élitiste, fait l’objet d’un tel suivi populaire. Décrit comme l’Everest de la spécialité, le tour du monde sans escale et sans assistance cristallise naturellement cette passion bien française.

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